Les saisons de la mode au XVIIe siècle dans Le Mercure Galant

DOI : 10.54390/modespratiques.385

p. 118-123

Plan

Texte

« Je passe à l’article des modes nouvelles… Je me fiais sur le changement des saisons, mais elles sont bien trompeuses… » Donneau de Visé,
Le Mercure Galant, octobre 1678.

Page du Mercure Galant, 1678.

Page du Mercure Galant, 1678.

© Réserve patrimoniale, SCD de l’Université de Lille ; cliché ANRT

Page du Mercure Galant, 1678.

Page du Mercure Galant, 1678.

© Réserve patrimoniale, SCD de l’Université de Lille ; cliché ANRT

C’est au xviie siècle, entre la cour de Versailles et la ville de Paris, que se construit l’industrie de la mode. Au travers de sa chronique des modes nouvelles, Donneau de Visé1 invente pour Le Mercure Galant la première rubrique jamais consacrée à l’empire changeant des modes2.

Le Mercure galant est un périodique imprimé fondé par Jean Donneau de Visé, et dirigé par lui seul jusqu’à sa mort en 1710. Livraison mensuelle à partir de 1677, les premiers numéros du Mercure galant contenant plusieurs histoires véritables sont édités par le libraire Claude Barbin à Paris entre 1672 et 1674 formant 6 volumes in-123. La parution reprend en janvier 1677 sous le titre de Nouveau Mercure galant, puis à nouveau de Mercure galant4 » de janvier 1678 à avril 1714, édité à Paris au Palais. Entre 1679 et mai 1710 le titre porte en dédicace « Dédié à monseigneur le Dauphin ». L’auteur est associé à Thomas Corneille5 de 1680 à 1709, et Charles du Fresny6 en reprend la rédaction à partir de juin 1710. Entre 1678 et 1685 un supplément trimestriel l’Extraordinaire du Mercure galant s’ajoute aux livraisons mensuelles, puis les « Affaires du temps » entre 1688 et 1692, relatant des événements particuliers. En tout 488 volumes sont publiés entre 1672 et 1710.

Comme l’analyse Monique Vincent7, Le Mercure Galant est une revue dont la présentation culturelle est marquée par la forme épistolaire d’une longue missive adressée chaque mois à une correspondante fictive représentant l’ensemble des lecteurs8. C’est la forme littéraire privilégiée qu’emprunte le rédacteur des articles sur les modes nouvelles, ou « chapitre des modes ». D’autres genres littéraires cohabitent dans la revue : la nouvelle, la relation, la saynète, la poésie, l’air ou la chanson. Monique Vincent indique que la forme littéraire de la « lettre », adoptée dès l’origine, exprime l’intimité et la fidélité qui lient le fondateur du Mercure avec son public9. La représentation d’une réunion mondaine, dans laquelle l’art de la conversation excelle, fait se rapprocher le lecteur des sujets commentés comme si il y participait. Pour Monique Vincent, cet effet utilisé par le rédacteur est le principe de base et la nouveauté de la revue10. Engageant la conversation l’auteur fait ainsi entrer son lecteur en étroite collaboration, établissant un contact fort avec lui11. C’est probablement à cette fidélité et à cette relation particulière que la revue doit son succès.

La mode suit le rythme des saisons

Page du Mercure Galant, 1678.

Page du Mercure Galant, 1678.

© Réserve patrimoniale, SCD de l’Université de Lille ; cliché ANRT

Page du Mercure Galant, 1678.

Page du Mercure Galant, 1678.

© Réserve patrimoniale, SCD de l’Université de Lille ; cliché ANRT

À chaque saison, le Mercure commente le commencement des « modes nouvelles ». Les articles exigent de nourrir le sujet par l’annonce de nouveautés, et « comme les modes suivent ordinairement les saisons12 » c’est au moment du renouvellement des garde-robes que l’auteur peut programmer celui des modes nouvelles. Au printemps et à l’automne parait « l’article des modes » dont l’auteur est accoutumé de « parler deux fois chaque année13 », parce qu’il n’y a presque aucune différence pour les habits entre la fin du printemps et l’été » et qu’ils ne changent qu’en automne et en hiver à cause de l’épaisseur des étoffes14 ».

La Grande Mademoiselle raconte dans ses mémoires, qu’à l’automne c’est « la saison d’avoir des habits d’hiver neufs », et la promenade des Tuileries en offre le défilé, « si beau de voir la grande allée […] toute pleine de monde, tous bien vêtus, ayant des habits neufs15. ». Le Mercure attend le retour de la cour de Fontainebleau pour voir les habits neufs et en décrire les nouveautés16. Ces nouvelles modes se laissent voir dans les ruelles, chez les marchands et dans les lieux de promenade, « où les femmes se rassemblent pour montrer une belle étoffe et recueillir le fruit de leur toilette17 ».

Souvent, « le dérèglement des saisons18 » est cause de retard. L’auteur constate qu’il se fiait « sur le changement des saisons, mais elles sont souvent bien trompeuses19 » et qu’il est « mal aisé d’assurer quelles modes auront le plus de cours20 ». Il déclare donc qu’il ne parlera de modes « qu’à mesure qu’elles seront inventées21 ».

Parfois il décale à propos l’article afin d’en faire un meilleur rapport, d’autres fois il n’a que peu à dire car presque aucun changement n’est intervenu dans les habits : « soit qu’on attende la nouvelle année pour en changer, soit que les Français soient devenus constants de ce côté-là22 ». Certaines années, l’auteur rédige jusqu’à quatre articles de modes, soit pour le printemps, l’été, l’automne et l’hiver ; il peut ainsi rendre compte des « modes de toute l’année selon la diversité du temps23 ». Mais il arrive aussi qu’aucun article ne paraisse sur les modes nouvelles durant une ou plusieurs années consécutives.

Les articles sur les modes regardent aussi bien les garde-robes des hommes que celles des femmes, car il faut, écrit le Mercure, « aussi s’entretenir des manières de s’habiller des hommes ». L’auteur se fait fort de « prouver l’inconstance des hommes » en la matière, au moins égale si ce n’est supérieure à celle des femmes24, car « il y a si longtemps que les femmes raffinent leur ajustement, et elles changent si souvent de modes, qu’elles n’en peuvent avoir beaucoup de nouvelles à la fois25 ». Toutefois il écrit que les hommes s’attachent « moins que les femmes à changer d’habits toutes les saisons26 ».

Expliquer la mode par les images

Le Mercure tâche dans l’article des modes de « l’éclaircir de manière que les tailleurs de […] province puissent […] faire des habits à la mode » sur ce qu’il va en dire27. Car il remarque que la plupart du public s’en remet à leurs tailleurs « qui soutiennent que ce qu’ils ont imaginé est une mode naissante28 ». Il annonce qu’il fera « graver toutes ces choses29 ».

Outre le commentaire descriptif qui l’accompagne, le recours à l’estampe est un moyen de faire voir ce que sont ces modes nouvelles, et de voir « dans son habillement une partie des choses » dont l’auteur vient d’entretenir le lecteur30. Les « modes gravées » fournissent des modèles à reproduire, rendant ainsi service aux tailleurs31, aux couturières et aux coiffeuses32. Une série de plusieurs gravures paraît dans l’Extraordinaire de janvier 1678, qui comprend des habits d’hiver, de printemps et d’été, tant pour les hommes que pour les femmes. Généralement, les estampes suivent un ordre d’insertion dans chaque numéro où elles doivent apparaître33, afin de voir « une partie des choses » dont l’auteur vient d’entretenir son lecteur34, mais il ne souhaite pas « embarrasser de trop de figures tout à la fois35 ». D’autres séries annoncées, ne sont finalement pas gravées. L’auteur accompagne les figures gravées d’une exacte description, afin de renseigner du mieux possible son lecteur, et le renvoie à la gravure mentionnée « comme vous pouvez le voir dans la figure36 ».

Octobre 1678

« Je passe à l’Article des Modes nouvelles, dont je ne vous entretiendrai que parce que je m’y suis engagé. Je ne devais pas fixer un temps pour vous en parler ; et puisque l’inconstance les fait naître, je devais croire que je ne pouvais rien promettre d’assuré sur cet article. Je me fiais sur le changement des saisons, mais elles sont souvent bien trompeuses. Il est vrai qu’elles conservent toujours leur nom, mais on ne les peut quelquefois reconnaître que par-là, et leur nom ne suffit pas pour produire des modes nouvelles, quand du reste elles n’ont rien de ce qu’on attend d’elles, que l’hiver règne pendant les premiers jours du printemps, et les chaleurs de l’été pendant la plus grande partie de l’automne. Ce dérèglement des saisons sera cause que dorénavant je ne vous parlerai de modes qu’à mesure qu’elles seront inventées. Je ne vous en apprendrai guère à la fois, mais je vous en entretiendrai souvent, et peut-être en trouverez-vous quelque chose dans la plus grande partie de mes lettres tant ordinaires qu’extraordinaires. Comme on a, cette année, passé tout d’un coup de l’été à l’hiver, et que les pluies continuelles ont succédé aux grandes et longues chaleurs, sans que nous ayons joui des beaux jours que l’automne devait nous donner, je passerai de même des modes de l’été à celles de l’hiver. […]

La plupart des hommes ne s’habilleront cet hiver que de deux sortes d’étoffes. La première est un gros drap gris, que l’on peut dire aussi bien travaillé que le castor. La seconde est une étoffe brochée avec un cordonnet. Monsieur Gaultier de la couronne rue des Bourdonnais, a fait faire ces étoffes qui sont très belles37. Les habits de ville des femmes seront d’étoffes de soie de toutes sortes de manières. Il y en aura avec du velouté tant en noir qu’en couleur. On portera des jupes brodées tant sur le métier que par le brodeur, qui imiteront les points de France. On porte à présent quantité de gros satins couleur de cheveux, gris de souris, et gris de perle, qui sont semés d’un courant de fleurs. On porte aussi de gros satins dont les fleurs sont fraisées, comme si c’était du velours ciselé, et des étamines à fleur à fonds de satin blanc. […]

Après vous avoir parlé d’étoffes, de (*gravure : Habit d’Hiver mil six cent soixante-dix-huit) modes, et de manufactures nouvelles, je crois vous devoir faire voir deux figures habillées. Jetez les yeux sur ce cavalier, vous verrez dans son habillement une partie des choses dont je vous viens d’entretenir. Imaginez-vous qu’il revient de l’armée, et qu’on l’a habillé selon les premières modes qui ont paru. Son habit est de ces draps gris dont je vous ai déjà parlé, et qui se vendent chez le sieur Gaultier. Son juste à corps est long, et sa veste un peu plus courte que celles qu’on portait l’été dernier. Elle est brodée de soie sur un fonds de satin, (ce n’est pas qu’on n’en porte de plusieurs autres étoffes). Il n’y a point de modes générales pour les vestes. Les manches de ce cavalier sont à l’ordinaire, avec un fort grand nœud de ruban large. Ses gants sont de frange de la couleur de sa garniture et son nœud d’épaule et celui de son épée sont larges et brodés passés, avec une grande frange au bord. Son baudrier est brodé de soie sur un fonds de la couleur de sa garniture, et son écharpe est de point d’Espagne. Il a un manchon de petit gris, (on n’est pas sûr que cette mode continue, mais il est certain que les marchands le souhaitent, et qu’ils en ont fait faire beaucoup). Son chapeau est petit, et garni d’un bouquet de plumes. Il est de castor gris blanc, et ras. On porte aussi de petits caudebecs noirs, légers, et maniables. La perruque que vous voyez est encore à la cavalière, et la cravate est de point de France. Je ne vous dis rien des dessins de ce point, puisqu’ils n’ont pas changé depuis que je vous en ai parlé. Les bas de ce cavalier sont roulés, ses boucles d’or, et ses souliers lustrés. C’est assez de vous entretenir de ce qui regarde l’ajustement des hommes ; il est temps de vous parler des dames, il n’y a encore rien de changé à leurs coiffures ; leurs cheveux sont toujours moitié crêpés et moitié bouclés, et fort séparés dans le milieu du front. Elles mettent ordinairement deux cornettes de point à la reine, ou de soie écrue, et fort rarement de point de France, parce que le point clair sied mieux au visage. La petite cornette fraisée qui en approche le plus, est nouée d’un ruban sous le menton. La seconde qui accompagne la petite, est plus longue ; et l’on met au bas de la troisième appelée la grande, deux nœuds négligés. On noue sur la tête un ruban large tournant. La première coiffe est de point de même les cornettes, et la seconde de gaze double. Tout cela se voit dans la figure de femme que je vous envoie, sur laquelle vous n’avez qu’à jeter les yeux. La forme de son manteau est à l’ordinaire. Il est de (*gravure : Habit d’Hiver mil six cent soixante et dix-huit) gros satin de Florence, couleur de musc, brodé de soie de couleurs modestes, qui sont le violet, le gris de lin, et la couleur de prince. Il y a un peu de blanc mêlé parmi ces couleurs. Sa jupe est d’un gros satin d’un blanc un peu sale, brodé de soies bleues et violettes, et de couleur de prince et de musc. Il y a en bas une grande dentelle de soie rebrodée et plissée. On met toujours un double rang de point aux manches, et des manchettes doubles. Les devants des manteaux sont retroussés de nœuds de pierreries. On brode les souliers de grands fleurons or et argent ; et les manchons des dames sont faits de tissu et de pluche. On met de gros nœuds de ruban sur ces manchons. »

Décembre 1678

Page du Mercure Galant, 1678.

Page du Mercure Galant, 1678.

© Réserve patrimoniale, SCD de l’Université de Lille ; cliché ANRT

« Je finis l’article que vous m’avez particulièrement recommandé de la part de vos amies. C’est celui des Modes. Il serait difficile de vous en parler plus certainement que je vais faire. La plupart des étoffes que l’on porte sont des satins et des gros de Tours rebrochés avec un cordonnet. On porte aussi beaucoup de velours ciselés. Les fleurs et le fonds des uns sont couleur de cheveux bruns ; et les autres ont des fonds blancs, et des fleurs brunes. Les jupes sont couvertes à plein de broderie de soie ; et quand on y met des dentelles, on les joint de si près, qu’il semble qu’une seule couvre toute la jupe. Quand on ne met qu’un rang au bas des jupes, c’est ordinairement une broderie, et l’on n’y met plus rien de couché ni de volant. On porte beaucoup d’habits noirs, et presque point de tabliers. On a vu au commencement de l’hiver plus de cent sortes de manchons de pluche. Chaque marchand en avait d’une façon particulière. Les pluches étaient de couleurs différentes, ce qui donnait lieu de faire des manchons en zigzag, en échiquier ou damier, et à bandes, de diverses couleurs. Les riches ont été d’hermine, avec des bandes de tissu, qui étaient aussi de toutes sortes de couleurs. On en a vu de marte avec de la frange d’or, et d’autres de marte, et tous couverts de têtes. Cette dernière mode n’a pas été suivie. Il s’en fait présentement dont la pluche est toute d’une couleur, avec un cordonnet cousu dessus de plusieurs manières. On en voit aussi avec des cordonnets, qui ont un dessin très agréable. »

Premier périodique à faire de la mode un véritable sujet d’information, le Mercure galant en a forcément stimulé l’intérêt et forgé le besoin. La presse est l’outil indispensable à la promotion d’une économie parisienne, véritable centre mondial de la mode vestimentaire pendant le règne de Louis XIV, et devenue une plaque tournante du commerce international.

Louis Liger, dans son Voyageur fidèle38 paru en 1715, écrit que « rien n’égale Paris pour tout ce qu’on veut avoir d’une heure à l’autre : on peut s’y habiller à neuf, & s’y meubler, ce qui est une commodité la plus grande du monde pour les Étrangers. On y trouve des habits de toutes sortes à choisir, tant pour homme que pour femme », et indique les quartiers où se pourvoir en marchandises.

1  Jean Donneau de Visé (1638-1710).

2  Corinne Thépaut-Cabasset, L’Esprit des Modes au Grand Siècle, Paris, CTHS, 2010.

3  Les tomes I à VI qui ont fait l’objet d’une réédition en fac-similé par les éditions Slatkine, ont été numérisés afin d’être une ressource

4  Devenu ensuite Le Nouveau Mercure de janvier 1717 à mai 1721, puis Le Mercure, puis Mercure de France dédié au Roi en 1724, puis Mercure français :

5  Thomas Corneille (1625-1709).

6  Charles du Fresny (1648-1724).

7  Monique Vincent, Mercure Galant, Extraordinaire, Affaires du temps, Paris, 1998 ; Le Mercure galant, présentation de la première presse féminine d’

8  Monique Vincent, 1998, op. cit.,p. 26.

9  Monique Vincent, 2005, op. cit., p. 19.

10  Monique Vincent, 2005, p. 347.

11  Monique Vincent, 2005, op. cit.,p. 55.

12  Mercure Galant, décembre 1681.

13  Mercure Galant, juin 1686.

14  Mercure Galant, Extraordinaire, avril 1678.

15  Mémoires de la Grande Mademoiselle, chap. X.

16  Mercure Galant, octobre 1682.

17  La Bruyère, Caractères ou mœurs de ce siècle, « De la ville », 18.

18  Mercure Galant, juin 1699.

19  Mercure Galant, octobre 1678.

20  Mercure Galant, septembre 1684.

21  Mercure Galant, octobre 1678.

22  Mercure Galant, novembre 1679.

23  Mercure Galant, Extraordinaire, janvier 1678.

24  Mercure Galant, T. IV, 1673.

25  Mercure Galant, juin 1683.

26  Mercure Galant, mai 1699.

27  Mercure Galant, juin 1687.

28  Mercure Galant, juin 1687.

29  Mercure Galant, Extraordinaire, janvier 1678.

30  Mercure Galant, octobre 1678.

31  Monique Vincent, op.cit., 2005, p. 49.

32  Deux têtes coiffées gravées par François Ertinger, Mercure Galant, octobre 1699.

33  Mercure Galant, octobre 1678 et Extraordinaires de janvier et avril 1678.

34  Mercure Galant, octobre 1678.

35  Mercure Galant, Extraordinaire, janvier 1678.

36  Mercure Galant, Extraordinaire, janvier 1678.

37  Corinne Thépaut-Cabasset, « A Glittering Reputation. Gaultier’s retailing Innovations in Seventeenth-Century Paris », Fashioning the Early Modern.

38  Louis Liger, Le Voyageur fidèle, article IX, p. 357.

Notes

1  Jean Donneau de Visé (1638-1710).

2  Corinne Thépaut-Cabasset, L’Esprit des Modes au Grand Siècle, Paris, CTHS, 2010.

3  Les tomes I à VI qui ont fait l’objet d’une réédition en fac-similé par les éditions Slatkine, ont été numérisés afin d’être une ressource accessible électroniquement. Ils sont consultables dans la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France : Gallica.

4  Devenu ensuite Le Nouveau Mercure de janvier 1717 à mai 1721, puis Le Mercure, puis Mercure de France dédié au Roi en 1724, puis Mercure français : politique, historique et littéraire en 1791, puis Mercure de France en 1799, Mercure de France et chronique de Paris en 1819, Mercure du dix-neuvième siècle en 1823, Mercure de France au dix-neuvième siècle de 1827 à 1832.

5  Thomas Corneille (1625-1709).

6  Charles du Fresny (1648-1724).

7  Monique Vincent, Mercure Galant, Extraordinaire, Affaires du temps, Paris, 1998 ; Le Mercure galant, présentation de la première presse féminine d’information et de culture 1672-1710, Paris, 2005.

8  Monique Vincent, 1998, op. cit., p. 26.

9  Monique Vincent, 2005, op. cit., p. 19.

10  Monique Vincent, 2005, p. 347.

11  Monique Vincent, 2005, op. cit., p. 55.

12  Mercure Galant, décembre 1681.

13  Mercure Galant, juin 1686.

14  Mercure Galant, Extraordinaire, avril 1678.

15  Mémoires de la Grande Mademoiselle, chap. X.

16  Mercure Galant, octobre 1682.

17  La Bruyère, Caractères ou mœurs de ce siècle, « De la ville », 18.

18  Mercure Galant, juin 1699.

19  Mercure Galant, octobre 1678.

20  Mercure Galant, septembre 1684.

21  Mercure Galant, octobre 1678.

22  Mercure Galant, novembre 1679.

23  Mercure Galant, Extraordinaire, janvier 1678.

24  Mercure Galant, T. IV, 1673.

25  Mercure Galant, juin 1683.

26  Mercure Galant, mai 1699.

27  Mercure Galant, juin 1687.

28  Mercure Galant, juin 1687.

29  Mercure Galant, Extraordinaire, janvier 1678.

30  Mercure Galant, octobre 1678.

31  Monique Vincent, op. cit., 2005, p. 49.

32  Deux têtes coiffées gravées par François Ertinger, Mercure Galant, octobre 1699.

33  Mercure Galant, octobre 1678 et Extraordinaires de janvier et avril 1678.

34  Mercure Galant, octobre 1678.

35  Mercure Galant, Extraordinaire, janvier 1678.

36  Mercure Galant, Extraordinaire, janvier 1678.

37  Corinne Thépaut-Cabasset, « A Glittering Reputation. Gaultier’s retailing Innovations in Seventeenth-Century Paris », Fashioning the Early Modern. Dress, Textiles and Innovation in Europe 1500-1800, Ed. Evelyn Welch, Pasold Research Fund, Oxford University Press, 2017, pp. 169-187 ; « Gaultier, marchand de la garde-robe du roi (1669-1709) », Magazine Château de Versailles de l’Ancien Régime à nos jours, no 28, p. 34-37.

38  Louis Liger, Le Voyageur fidèle, article IX, p. 357.

Illustrations

Page du Mercure Galant, 1678.

Page du Mercure Galant, 1678.

© Réserve patrimoniale, SCD de l’Université de Lille ; cliché ANRT

Page du Mercure Galant, 1678.

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© Réserve patrimoniale, SCD de l’Université de Lille ; cliché ANRT

Page du Mercure Galant, 1678.

Page du Mercure Galant, 1678.

© Réserve patrimoniale, SCD de l’Université de Lille ; cliché ANRT

Page du Mercure Galant, 1678.

Page du Mercure Galant, 1678.

© Réserve patrimoniale, SCD de l’Université de Lille ; cliché ANRT

Page du Mercure Galant, 1678.

Page du Mercure Galant, 1678.

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Citer cet article

Référence papier

Corinne Thépaut-Cabasset, « Les saisons de la mode au XVIIe siècle dans Le Mercure Galant », Modes pratiques, 3 | 2018, 118-123.

Référence électronique

Corinne Thépaut-Cabasset, « Les saisons de la mode au XVIIe siècle dans Le Mercure Galant », Modes pratiques [En ligne], 3 | 2018, mis en ligne le 18 septembre 2023, consulté le 12 décembre 2024. URL : https://devisu.inha.fr/modespratiques/385

Auteur

Corinne Thépaut-Cabasset