Tarno, de la funk au prophète

Amplitude, pattes d’éléphant, « réalités » de la mode et réislamisation

DOI : 10.54390/modespratiques.319

p. 162-169

Traduction(s) :
Tarno, from Funk to Prophet

Plan

Texte

Les photographies qui illustrent ce témoignage ont été collectées par les amis de Tarno. Celle-ci et les deux suivantes ont été réalisées dans un studio photo à Tahoua au Niger à la fin des années 1970.

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Les premiers souvenirs de Tarno, de son vrai nom Mohamed, et qui aurait aujourd’hui un peu plus de soixante ans, me viennent des années 1978-1982, mes années de collège. Mohamed Tarno était né dans mon village de Kéita, dans le département de Tahoua au Niger. Il pratiquait comme beaucoup de jeunes de mon village la migration vers le Nigéria, et il était installé dans la ville qu’on appelle Jos1. Il avait la particularité d’être passionné par la mode. Ce n’était pas un simple acheteur de vêtements : il portait les vêtements les plus beaux, les plus sophistiqués. Il faut dire qu’à l’époque, mes camarades comme moi, ne savions pas ce qu’était la mode, nous n’étions pas capables de saisir cette abstraction et de nommer ces vêtements comme étant de la « mode ». Mais on voyait que ses habits étaient différents, ajustés, et qu’ils ressemblaient aux vêtements des chanteurs et des stars de cinéma qu’on pouvait apercevoir dans des magazines ou sur des affiches. Il aimait en particulier les jeans, et on était fascinés par ses coutures les plus variées, plus belles les unes que les autres, il en avait une collection incroyable. On l’appellerait aujourd’hui – et dès les années 1970 au Congo – un « sapeur » mais à l’époque, à Kéita, dans notre langue [l’haoussa], on avait le terme de « gaye » qu’on pourrait traduire par « celui qui s’habille ». Lui-même disait que sa profession – à côté de son « travail » alimentaire – était de faire « gaye ». Il y avait dans la région une sorte de congrégation réduite de « gaye » mais il était le seul à Kéita. Il avait l’habitude à chaque fois qu’il rentrait d’émigration – on faisait alors les norias – en été et parfois il restait jusqu’en septembre, octobre, avant de retourner à Jos, d’organiser des sortes de petites mises en scène de ses vêtures. Chaque soir nous avions droit à une sorte de défilé sur la seule et unique artère qui traverse le village et qui conduit à l’autogare. Il s’habillait chaque jour avec un jean différent et toujours portait des accessoires variés, en particulier des vinyles. Je me souviens notamment des disques du nigérian William Onyeabor et de son album Atomic bomb [1978]2. Ces vinyles étaient très chers. Les pochettes montraient toujours des poses sophistiquées, toujours des personnages avec des jaquettes, des jeans « pattes d’éléphant » comme on disait, des chapeaux incroyables. Tarno ressemblait beaucoup à ces chanteurs qui pour nous étaient des « Américains », des noirs de l’autre rive. On ne comprenait pas ce que ces groupes chantaient mais cela nous semblait être la modernité. Tarno traversait le village avec ces vinyles à la main. Il ne se promenait jamais bras ballants, la gestuelle était très importante et donc tous les accessoires comptaient. Il avait aussi des chaussures très soignées, en particulier des chaussures qu’on appelait étrangement « tête de nègres », de très belles chaussures en cuir noir, montantes. Elles faisaient la différence dans le village. Pour nous collégiens, c’était un personnage de premier ordre qui appartenait à un autre monde, celui des quelques revues qu’on arrivait à trouver. Il donnait une autre valeur au vêtement, il montrait que le vêtement pouvait donner un statut à part, hors des codes du village. Par sa prestance, il nous influençait beaucoup. Mohamed Tarno était toujours joyeux, gai, longtemps sans se marier, il avait sans doute d’autres vies. Il était à la fois très simple et très coquet, toujours bien habillé, toujours très propre. « Lorsqu’on travaille », disait-il, « et qu’on est sain d’esprit, la mode fait partie de l’hygiène du corps et de l’âme ». Je crois que nous comprenions ce qu’il voulait dire. Le seul homme de sa génération chez qui j’ai vu des séries de pommades, de parfums… Il répétait qu’un beau vêtement ne se porte jamais sur un corps négligé. Tarno a été un personnage déterminant pour nous collégiens.

Publicité pour les grands magasins Kingsway dont l’un était en activité à Kano, Nigéria, ville d’émigration de Tarno, années 1970.

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Collection particulière.

Pochette des 33 tours de William Onyeabor. Musicien nigérian très actif dans les années 1970, il publie huit albums de funk entre 1977 et 1985, puis quitte la scène.

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Pochette des 33 tours de William Onyeabor.

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Nous Deux, Amitabh Bachchan et les albums de Tarno

Avec son photographe de studio attitré au Nigéria, ils essayaient de reconstituer les poses des magazines de mode. Il se faisait photographier à chaque nouvelle tenue et il avait ainsi des milliers de photographies de lui, montées dans des albums. De très beaux et très joyeux albums à nos yeux, comme à ceux de nos aînés qui l’ont connu dans les années 1970. Avec ses albums, il ramenait par la photographie les « réalités » de l’émigration et les « réalités » de la mode au village. Il donnait à voir une vie rêvée à Jos – il faut dire qu’à l’époque la ville était calme et œcuménique. Quand il rentrait au village, c’était toujours avec ses albums de photographies. S’il vous faisait confiance, vous pouviez les consulter, chez lui. J’y suis allé souvent. Je lui proposais régulièrement d’aller chercher de l’eau à la pompe et en échange il me laissait regarder ses albums. Je me délectais des coupes de ses vêtements, des accessoires, de ses poses prises dans les studios, avec un téléphone ou un pot de fleurs à la main, devant des paysages fleuris ou urbains peints, parfois sur une énorme moto, une indian roadmaster. Il inventait toujours un élément de détail spécifique et chaque scène était construite comme une scène de vie. Il posait volontiers avec ses conquêtes successives.

Il imitait les pochettes des vinyles mais aussi les films indiens – il admirait Amitabh Bachchan. C’était un mélomane, il nous chantait des séquences de comédies musicales indiennes, en Hindi. On ne comprenait rien à ce qu’il articulait mais on adorait les mélodies, la gestuelle et les expressions. Il reprenait par exemple la chanson « Mile Jo Kadi Kadi3 ». Il n’arrivait pas à séduire les jeunes filles avec ces chansons romantico-indiennes mais il séduisait les collégiens. Nous étions intimement convaincus que c’était notre horizon culturel. Notre rêve était de pouvoir s’habiller et se comporter comme lui. Pour nous, il venait de l’avenir.

Dans le village, il n’y avait ni librairie ni bibliothèque. Pour autant, je me souviens de l’excitation à découvrir la lecture et la difficulté à trouver de quoi lire. Je partais fouiller les poubelles des rares expatriés ou bien j’allais à l’ouest du village où le vent apportait des morceaux de journaux. Je me souviens d’avoir lu ainsi Nous Deux, Paris-Match, des revues féminines… On dévorait ces petits bouts de textes et d’images. On réinventait le sens autour de ces bribes. On apercevait la mode dans les magazines féminins comme Marie-Claire. Je me souviens à la fois des photographies et des textes, notamment sur les problèmes de cœur, des réponses aux questions des lecteurs… Je ne comprenais pas toujours le sens des récits et des conseils mais je trouvais cela très bien écrit. Ces magazines évoquaient pour moi un monde où les gens avaient l’air d’avoir beaucoup de problèmes. On observait aussi la mode sur les expatriés, pour le dire autrement, sur les urbains et les blancs de passage. Collégiens, on scrutait l’étranger arrivant au village, on l’épiait pour voir comment il marchait, comment il prononçait les mots, comment il s’habillait, quelles étaient les couleurs de ses vêtements, les motifs… À l’époque, on n’avait que très peu de contacts avec le reste du monde.

Pochettes des 33 tours de William Onyeabor.

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Pochettes des 33 tours de William Onyeabor.

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Au village

De manière générale, on scrutait avec soin la mode, même au village. Je me souviens qu’on cherchait à décoder les vêtements de l’institutrice et on avait déduit que lorsqu’elle portait son vêtement avec un motif de clés, elle était énervée, et lorsqu’elle était en blanc, ça allait mieux… Nous avions une lecture empirique des symboles et des expressions notamment gestuelles… Avec l’arrivée de Tarno, nous sommes devenus ses spectateurs.

Dans notre village, nos parents avaient tous ce que vous appelez ici des « boubous africains », et des djellabas. C’était un monde de l’amplitude où les vêtements devaient ne pas épouser les formes du corps. Tarno c’était le contraire : non seulement son vêtement était occidental mais avec des coupes particulières, ses vestes en jean avaient de grands cols et étaient cintrées, parfois sans bras pour laisser voir ses muscles de sportif, et ses pantalons pattes d’éléphants étaient toujours moulants. Notre génération, les collégiens, on s’habillait à l’occidentale, avec une chemise et un pantalon, on était donc déjà plus proches de Tarno que nos parents. Au fond, il s’habillait comme nous mais en même temps tellement différemment : on était dans l’ordinaire, lui dans l’extraordinaire. Nos chemises et pantalons venaient pour l’essentiel des déballages de friperie du marché – je crois n’avoir jamais acheté autre chose, le sur-mesure, même chez les petits tailleurs, étant plus cher. Tarno, lui, commandait sans doute ses vêtements à des tailleurs car ils étaient souvent très bien ajustés. Il nous parlait aussi de magasins au Nigéria, en particulier des grands magasins Kingsway4.

Tarno était comme un extra-terrestre dans le village. Il avait l’audace de parader, de faire un défilé de mode tous les jours. C’était un effronté. Il était presque un prophète qui considérait que les expressions modiques [de la mode] devaient être portées aux villageois qui ne devaient pas rester dans le noir. Et effectivement, il nous a ouvert les yeux sur un autre moyen de s’habiller. Le reste du village le voyait comme un irrévérencieux gentil, peut-être même un fou, car il osait défiler devant des centaines de villageois hilares. Mais il travaillait, ramenait de l’argent, le village n’avait donc pas grand-chose à dire. Il ne faut pas oublier qu’à l’époque tous les jeunes cherchaient – encore plus depuis les indépendances – à faire « gaye » et que dans notre culture traditionnelle pourrait-on dire, il y a une sorte d’attente de transparence : si tu es riche, cela doit se voir sur le plan vestimentaire, tu ne peux pas t’habiller en haillons, tu dois être cohérent. Quand les collégiens voyaient Tarno, ils voyaient la mode et la modernité ; quand les parents le voyaient, ils voyaient un jeune homme qui avait réussi sa migration. On disait qu’il avait « voyagé », c’est-à-dire qu’il avait vu du pays et qu’il avait appris, il était respecté pour cela.

Conversion par le feu

Vers 1982, Tarno a connu une sorte de crise identitaire, certains disaient qu’il était fou. On pensait qu’il avait fui le Nigeria et qu’il était revenu un peu malade. On disait qu’il avait des crises ; lui disait qu’il avait eu une révélation et il s’est mis à construire des petites mosquées en pierre partout dans le village et ses alentours. C’est ainsi qu’il nous est revenu et qu’il a terminé sa migration. Pendant au moins cinq années, il était dans cette phase agitée. Puis il a été récupéré par le mouvement de réislamisation naissant, autour des années 1990, qui s’est consacré alors à impulser de la prédication dans les villages les plus reculés. Comme Tarno ne savait ni lire ni écrire l’arabe, il partait seulement de son expérience notamment migratoire pour proposer des formes d’abstractions qui parlaient aux villageois. Il parlait bien, il savait s’adresser à un public. Il est devenu un personnage de prédicateur, écouté dans un village où la culture islamique était alors faible. Il a su utiliser son capital de « gaye » pour s’installer comme prédicateur dans le village et dans les campagnes autour qui étaient des sortes de « terres sauvages », islamiquement parlant. Les nouveaux acteurs religieux, essentiellement urbains, n’étaient pas encore présents dans les campagnes. Et là ce n’était plus le gentleman qu’on avait connu. Il a changé ses vêtements, sa vêture, toute son identité vestimentaire. Il s’est habillé en djellaba ou grand boubou, comme nos parents, dans un sens. Il a détruit ses vêtements et a brûlé toutes ses photographies. On peut l’interpréter comme un enterrement de son identité. C’était un aggiornamento identitaire par le feu, en détruisant son œuvre. Il voulait faire savoir au village qu’il était un homme neuf, un homme pieux et un homme pieux ne s’habille pas en jean. En détruisant ces preuves, il pensait que personne ne pourrait plus lui contester son nouveau statut. Un jour, chez lui, je lui ai demandé où étaient ses photographies. Il m’a répondu fièrement qu’il avait tout brûlé. J’étais jeune mais j’ai essayé de le convaincre qu’il ne fallait pas tout brûler, que seul Dieu est juge, que même sapeur il l’aimait, qu’il devait garder ses images pour la prédication comme preuve de ce qu’il a vécu et de son changement… Comment les gens vont croire que tu étais un John Travolta, en jean, sur une moto roadmaster ? Comment vas-tu convaincre ? En réponse, il m’a sorti discrètement trois ou quatre photographies de lui en « gaye ». Il restait fier de montrer ces photographies où il était jeune. La réislamisation, il faut s’en souvenir, était un mouvement de retour à… une nouvelle identité. Et ce renouveau passait et passe encore par le renouveau des formes visibles, en particulier de la vêture. Au début, les nouveaux musulmans reprenaient les vêtements de nos parents mais pour beaucoup, la réislamisation passait par des élites occidentalisées qui avaient besoin de trouver des formes confortables. En outre, pour séduire la jeunesse, les acteurs de la réislamisation acceptaient les éléments du vêtement occidental. La seule contrainte était que le corps soit couvert ; quelques centimètres en plus suffisaient… Les couleurs étaient très sobres, monochromes. À la fin des années 1980 et au début des années 1990, monochromie et amplitude sont redevenues la norme pour la population. Les élites procédaient, elles, à un bricolage identitaire, notamment en passant du grand boubou au costume trois pièces selon les moments et les situations. Chez Tarno le changement était nécessairement radical : abandonnant ses jeans, il est passé à la djellaba blanche, avec un bonnet blanc pour seul accessoire, dans la tradition du Prophète. Une sorte d’abstraction totale. Il faisait fabriquer ses djellabas au village mais surtout, comme la Chine était alors dans ces années-là entrée dans l’économie du religieux, on a été submergés par les vêtements et accessoires religieux importés depuis l’Arabie Saoudite mais fabriqués en Chine. Tarno achetait alors très peu et des choses modestes, ordinaires, car il se voulait un prédicateur rural, proche des villageois. Cela le rendait respectable, même si sa culture islamique était très faible. Pour autant, il n’a jamais condamné les « gaye »… Il m’a souvent demandé dans les années 1990-2000 de filmer ses prêches, parfois très longues, dans l’espoir de les diffuser sur le web. Mais on sentait qu’il était moins à l’aise qu’en « gaye »… La bagarre avec son identité était visible.

Jusqu’au début des années 1980, en tant que « gaye », il ne voulait pas se marier, puis en tant que prédicateur, il jugeait que le mariage risquait de le détourner de sa mission. Mais avec l’âge, il s’est marié et il a eu une fille. Il y a quelques années, mon frère qui est resté au village m’a appelé pour m’annoncer sa mort. J’étais allé le voir régulièrement jusqu’à la fin et chaque fois, comme j’étais devenu à mon tour l’émigré, il me demandait de contribuer à régler ses problèmes financiers. Il savait que nous avions été ses « partisans », qu’il nous avait influencés et qu’on ne pouvait pas refuser. Il nous avait ouvert le monde : il a été la télévision quand il n’y avait pas de télévision, la radio quand il n’y avait pas la radio, la chanson quand il n’y avait pas de poste, l’art quand il n’y avait pas l’art, la mode quand il n’y avait pas de mode.

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Cette photographie a été prise lors d’un prêche dans la région de Tahoua, dans années 1990.

1 Capitale de l’État du Plateau, au centre du Nigéria, à plus de 1 100 km.

2 William Onyeabor a été une des grandes figures de l’Afro-funk des années 1977-1985, notamment avec Crashes In Love (1977), AtomicBomb(1978)

3 Chanson tirée du film KasmeVaade, du réalisateur Ramesh Behl, sorti en 1978.

4 Kingsway stores ont été les premiers grands magasins au Nigéria. Ouverts d’abord à Lagos en 1948 puis dans de nombreuses villes, ils ont été créés

Notes

1 Capitale de l’État du Plateau, au centre du Nigéria, à plus de 1 100 km.

2 William Onyeabor a été une des grandes figures de l’Afro-funk des années 1977-1985, notamment avec Crashes In Love (1977), Atomic Bomb (1978), Tomorrow (1979), Body & Soul (1980), Great Lover (1981) et Hypertension (1982)… Originaire de la région d’Enugu, dans le sud du Nigeria, il quitte la musique au milieu des années 1980 pour devenir une autorité politique et un homme d’affaire, avant de devenir évangéliste radical (born-again), entièrement consacré à sa nouvelle mission.

3 Chanson tirée du film Kasme Vaade, du réalisateur Ramesh Behl, sorti en 1978.

4 Kingsway stores ont été les premiers grands magasins au Nigéria. Ouverts d’abord à Lagos en 1948 puis dans de nombreuses villes, ils ont été créés par la compagnie coloniale britannique United African Company. Au début des années 1980, détenus par la United African Company of Nigeria Ltd, ils vendent un mélange de produits locaux – dont des tissus – et des biens « occidentaux », des meubles à l’électro-ménager en passant par les produits culturels, les cosmétiques et les vêtements.

Illustrations

Les photographies qui illustrent ce témoignage ont été collectées par les amis de Tarno. Celle-ci et les deux suivantes ont été réalisées dans un studio photo à Tahoua au Niger à la fin des années 1970.

Les photographies qui illustrent ce témoignage ont été collectées par les amis de Tarno. Celle-ci et les deux suivantes ont été réalisées dans un studio photo à Tahoua au Niger à la fin des années 1970.

Publicité pour les grands magasins Kingsway dont l’un était en activité à Kano, Nigéria, ville d’émigration de Tarno, années 1970.

Publicité pour les grands magasins Kingsway dont l’un était en activité à Kano, Nigéria, ville d’émigration de Tarno, années 1970.

Collection particulière.

Pochette des 33 tours de William Onyeabor. Musicien nigérian très actif dans les années 1970, il publie huit albums de funk entre 1977 et 1985, puis quitte la scène.

Pochette des 33 tours de William Onyeabor. Musicien nigérian très actif dans les années 1970, il publie huit albums de funk entre 1977 et 1985, puis quitte la scène.

Pochette des 33 tours de William Onyeabor.

Pochette des 33 tours de William Onyeabor.

Pochettes des 33 tours de William Onyeabor.

Pochettes des 33 tours de William Onyeabor.

Pochettes des 33 tours de William Onyeabor.

Pochettes des 33 tours de William Onyeabor.

Cette photographie a été prise lors d’un prêche dans la région de Tahoua, dans années 1990.

Citer cet article

Référence papier

Souley Hassane, « Tarno, de la funk au prophète », Modes pratiques, 2 | 2017, 162-169.

Référence électronique

Souley Hassane, « Tarno, de la funk au prophète », Modes pratiques [En ligne], 2 | 2017, mis en ligne le 13 février 2023, consulté le 29 mars 2024. URL : https://devisu.inha.fr/modespratiques/319

Auteur

Souley Hassane